Lognes en Seine-et-Marne
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Histoire
La présence de vestiges archéologiques témoigne d’une occupation néolithique, puis gallo-romaine du site de Lognes. Le nom de Lognes apparaît au VIIème sous le terme de « laucaunia sylvia » dans l’une des rares sources écrites de l’époque « la chronique de Frédégaire ». Il est alors fait référence à l’assassinat du roi mérovingien Childéric II dans une forêt désignée sous ce nom.
C'est dans la forêt de Lognes que fut assassiné en 675, le roi mérovingien Childéric II, lors d'une conjuration organisée par des seigneurs francs car il était jugé trop autoritaire.
L’aspect qu’offrait alors cette partie du plateau de la Brie est celui d’une vaste étendue boisée marquée ici et là par quelques implantations humaines. Au XVème siècle, on dénombre au moins quatre seigneuries et fiefs : le Mandinet, la Malvoisine, le Buisson Saint-Antoine et le Bois l’Archer, aujourd’hui déformé en « Bourlarché ».
L’ancien village rural, situé à la charnière entre le bois de Lognes et les terres agricoles qui occupaient l’essentiel du territoire communal, est constitué d’anciennes maisons d’habitations d’architecture briarde datant de la fin du XIXème siècle.
La famille Menier joua un rôle important dans la vie communale ; plusieurs de ses membres seront successivement maires de Lognes. Aux débuts des années 1970, Lognes n’était encore qu’un bourg rural de quelques centaines d’habitants, entouré de champs et de fermes. La commune de Lognes a subi en quelques années un développement urbain extrêmement rapide, résultat de l’intégration du territoire communal dans le périmètre de l’Opération d’Intérêt National qui a créé la ville nouvelle de Marne-la-Vallée dans les années 60.
De 248 habitants en 1975, la population lognote est alors passée à 1702 habitants en 1982, pour atteindre 15.002 habitants en 2004.
Face à une démographie galopante et un développement anarchique de l’agglomération parisienne, l’Etat s’engage à partir des années 60 dans une politique volontariste de réorganisation de la région parisienne et crée cinq villes nouvelles, dont Marne-la-Vallée. C’est la naissance de Lognes, qui jusqu’alors comptait moins de 350 habitants…
La municipalité a souhaité revenir sur cette transformation impressionnante et passionnante en travaillant avec des habitants et en préparant une série d’expositions présentées dans le nouvel espace culturel « le Wagon ». L’objectif de Mémoire de ville est de raconter l'évolution de Lognes, c'est-à-dire le passage d’un statut de village rural à celui d’une commune urbaine.
Des témoignages d’habitants, de responsables associatifs, administratifs et politiques ont été recueillis pour faire revivre cette histoire du développement de la ville.
Cette démarche, amorcée en mars 2005 lors de la première exposition "De la terre à la ville", va permettre d’aborder des sujets aussi divers que l’environnement, le monde associatif, l’architecture ou encore l’histoire du village à la fin du siècle dernier. Autant de thèmes qui ont fait et font toujours l’identité de la ville aujourd’hui.
C'est dans la forêt de Lognes que fut assassiné en 675, le roi mérovingien Childéric II, lors d'une conjuration organisée par des seigneurs francs car il était jugé trop autoritaire.
L’aspect qu’offrait alors cette partie du plateau de la Brie est celui d’une vaste étendue boisée marquée ici et là par quelques implantations humaines. Au XVème siècle, on dénombre au moins quatre seigneuries et fiefs : le Mandinet, la Malvoisine, le Buisson Saint-Antoine et le Bois l’Archer, aujourd’hui déformé en « Bourlarché ».
L’ancien village rural, situé à la charnière entre le bois de Lognes et les terres agricoles qui occupaient l’essentiel du territoire communal, est constitué d’anciennes maisons d’habitations d’architecture briarde datant de la fin du XIXème siècle.
La famille Menier joua un rôle important dans la vie communale ; plusieurs de ses membres seront successivement maires de Lognes. Aux débuts des années 1970, Lognes n’était encore qu’un bourg rural de quelques centaines d’habitants, entouré de champs et de fermes. La commune de Lognes a subi en quelques années un développement urbain extrêmement rapide, résultat de l’intégration du territoire communal dans le périmètre de l’Opération d’Intérêt National qui a créé la ville nouvelle de Marne-la-Vallée dans les années 60.
De 248 habitants en 1975, la population lognote est alors passée à 1702 habitants en 1982, pour atteindre 15.002 habitants en 2004.
Face à une démographie galopante et un développement anarchique de l’agglomération parisienne, l’Etat s’engage à partir des années 60 dans une politique volontariste de réorganisation de la région parisienne et crée cinq villes nouvelles, dont Marne-la-Vallée. C’est la naissance de Lognes, qui jusqu’alors comptait moins de 350 habitants…
La municipalité a souhaité revenir sur cette transformation impressionnante et passionnante en travaillant avec des habitants et en préparant une série d’expositions présentées dans le nouvel espace culturel « le Wagon ». L’objectif de Mémoire de ville est de raconter l'évolution de Lognes, c'est-à-dire le passage d’un statut de village rural à celui d’une commune urbaine.
Des témoignages d’habitants, de responsables associatifs, administratifs et politiques ont été recueillis pour faire revivre cette histoire du développement de la ville.
Cette démarche, amorcée en mars 2005 lors de la première exposition "De la terre à la ville", va permettre d’aborder des sujets aussi divers que l’environnement, le monde associatif, l’architecture ou encore l’histoire du village à la fin du siècle dernier. Autant de thèmes qui ont fait et font toujours l’identité de la ville aujourd’hui.